Résidence autonomie, logements BRS et bureaux – ORVAULT PLAISANCE (44)
Localisation : 44 - Plaisance
Surface : 4 470 SHAB + 455 SU m2
Coût : 10 047 633 M€ HT
Statut : Etude
Livraison : avril 2027
Maître d'ouvrage : Atlantique habitations
Equipe : Mabire Reich (mandataires) et Vera et associés, architectes
Boîte à paysage : paysagiste
OPC : AIA
IC.TEC : économiste
SERBA REZE : bureau d'étude structure
SOLAB : bureau d'étude environnement
Ageis : bureau d'étude VRD
Galerie Blanche : perspectiviste
Re-Construire le quartier de l’intérieur
Le quartier Plaisance à Orvault est un vaste site constitué d’ensembles de logements collectifs et d’un pôle commerçant datant des années 60. Si ce quartier souffre comme beaucoup de ses semblables de l’image souvent négative qui colle à ces lieux populaires, il ne manque pour autant pas d’atouts et de qualités. Le projet global du nouveau quartier Plaisance s’attache à mettre en valeur ces qualités :
– un site bien relié à la métropole par les transports en commun, avec en particulier la station de tramway et une zone commerciale
en entrée de site
– un site verdoyant, traversé par un cheminement piéton bordé d’arbres au développement majestueux.
Un signal visuel
A l’extrémité nord de ce mail piéton, une nouvelle centralité se développe de l’intérieur. Notre projet constitue un appel dans la perspective de la coulée verte depuis la station de tramway situé au sud du site. Si les deux futures opérations voisines forment une porte d’entrée vers cette nouvelle centralité avec leur verticale de part et d’autre de cet axe, notre projet dresse la verticale de fond de perspective de cette colonne vertébrale piétonne, en proposant la partie la plus aérienne du notre projet. Cette verticalité est accentuée par le couronnement en duplex.
Une skyline variée
S’inscrire dans le quartier tout en proposant une typologie urbaine et architecturale différente, voilà l’enjeu de notre projet. S’intégrer, respecter tout en faisant évoluer. La façade nord, coté avenue de Chasteland, s’inscrit dans la linéarité de cet axe routier, tandis que côté cœur de site, le projet propose une variété de volumes et de skylines qui évoluent et dansent suivant la position de l’observateur. Les verticalités recherchées dans le redécoupage de la résidence autonomie en deux volumes distincts, le contraste souhaité entre eux (un plus petit et ramassé, un plus haut et élancé), les pentes inversées des toitures de ces derniers participent au chahut orchestré de l’ensemble en contraste avec l’ordre établi des immeubles existants. Par un jeu de quinconce, ces variations permettent également de mettre en alternance les volumes émergeants avec ceux des opérations voisines. Ainsi, les deux volumes de la résidence autonomies et le volume des logements BRS échappent aux vis-à vis les plus abruptes avec les deux immeubles en R+9 et R+13 à venir au sud et à l’ouest et ouvrent sur les socles bas de ces opérations. Et, politesse rendue, les respirations entre les trois principaux volumes de notre projet permettent les échappées visuelles des étages les plus bas des volumes émergeants voisins.
Préserver, valoriser, exploiter et étendre le patrimoine végétal
Ces percées visuelles offrent des cadrages et mettent en relation les arbres remarquables du site. Ainsi, le chêne majestueux autour duquel s’articule la résidence BRS est mis en relation avec le pin situé à l’articulation de la future prolongation de la rue du Thouet. Le chêne est préservé, magnifié par ses mises en perspective entre les volumes. L’entrée double hauteur du porche BRS est axé sur l’arbre et permet d’apprécier son couvert, tandis que les paliers des étages s’ouvrent généreusement sur son houppier. La large respiration entre le volume BRS et la résidence autonomie permet également au passant d’apprécier le roi des feuillus, ainsi que le coeur d’ilot largement revégétalisé. Cette végétation retrouvée en lieu et place du parking existant participe au bien être des habitants, à la fraicheur des lieux et à la perméabilité des sols. L’ensemble est complété par la toiture végétalisée intensive qui forme le trait d’union entre les deux volumes de la résidence autonomie.
Une rue nouvelle structurée par un socle vivant
Ce nouveau cœur de quartier se veut résolument tourné vers une autre forme d’urbanisation avec sa rue structurée. Le socle de notre opération accompagne ce tournant avec un rez de- chaussée fermé physiquement mais animé et perméable aux regards. D’ample hauteur, il accueille une succession de halls et de porches, de bureaux et de salles de réunion, d’une laverie, et de locaux vélo. Son écriture aérienne rythmée par ses épines métalliques dorées propose une alternance de zones transparentes (claire-voie métallique ou vitrages) permettant des vues traversantes dans les angles ou vers le cœur de l’ilot et des zones partiellement opacifiées par les aménagements intérieurs et donne à voir sur la vie qui s’y déroule. Il met également en apparente lévitation les volumes résolument plus massifs des étages qui protègent l’intimité des logements. Ce socle est interrompu entre les deux principaux programmes de l’opération et permet d’apprécier le chêne dans toute sa hauteur.