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Quartier Hospitalier Universitaire – île de Nantes

Localisation : 44 - Nantes

Surface : 41 582 m² m2

Coût : 124.7M € HT

Statut : Concours

Maître d'ouvrage : Région des Pays de la Loire

Equipe : XDGA : Architectes Mandataire
Muoto - Mabire Reich : Architectes co-traitants
BOLLINGER + GROHMANN : BET structure
BETEM : BET fluide + OPC
ECOTEM : Economiste
Jeudi wang : Vidéaste et perspectiviste

Le futur “Volet Formation en Santé du Quartier Hospitalo-Universitaire” s’inscrit dans le projet plus global de l’Ile de Nantes Sud-Ouest, et plus spécifiquement du Nouveau Quartier République dont il constitue un équipement majeur. Ce quartier dans le prolongement du centre-ville est composé d’une maille d’ilots de 120m*120m desservis par les rues de quartier. La spécificité de l’ilot dans lequel s’inscrit le futur campus est sa position aux confluences d’échelles plus larges. Situé à l’angle sud-est de ce nouveau quartier, il est l’articulation de ce nouveau territoire avec la ville et plus largement avec la Métropole. Ces différentes échelles construisent le parti pris urbain de notre projet.

A l’échelle métropolitaine

Le choix d’implantation du projet permet une liaison évidente vers le boulevard Benoni Goullin sur lequel il ouvre de larges venelles plantées. Ces grandes respirations affichent l’ouverture de cet équipement majeur vers la Métropole et vers le futur CHU voisin, et facilitent l’accès aux différents pôles depuis cet axe principal et le busway qui y circule.

Sur cette face sud, le projet exprime ses identités multiples par l’alternance d’architectures aux écritures variées. Les rez-de-chaussées élancés sont le dénominateur commun. Visibles et actifs, en interaction avec l’espace urbain, ils donnent à voir et à être vus.

A l’échelle urbaine

A l’est, la rue des Marchandises met le futur campus en lien direct avec l’ancien campus de Médecine dans lequel certaines fonctions sont maintenues et plus largement avec le centre-ville. Le Pôle Mise en Pratique qui prend place à l’est prolonge la rue. Par son échelle, il répond aux grandes architectures qui lui font face de l’autre coté de la place Abbé Pierre et participe ainsi à marquer l’accès à cet axe principal menant au cœur de Nantes.

La place métropolitaine à l’articulation

A la confluence de ces deux grands axes, une place sur laquelle siègent deux vestiges industriels, la tour à glace et son silo, marque l’entrée du futur campus. Cette place est structurée par le pôle vie du campus à l’ouest, et par le pôle Mise en Pratique au nord, mettant ainsi en valeur les deux vestiges. C’est sur cette place que s’ouvrent les principales entrées publiques de l’université : l’accès au pôle vie, véritable cœur de l’université, lieu de rencontres, d’évènements et de détente, et l’entrée au restaurant universitaire.

A l’échelle du quartier

Si l’ampleur de cet équipement est aisément compatible aux échelles métropolitaines et urbaines, nous avons pris une attention particulière à l’inscrire dans l’échelle du quartier. en respectant les parcours à dimension locale, en multipliant les usages de l’espace public dégagé, en redécoupant les géométries aux écritures variées.

S’inscrire dans le faubourg

Le projet se compose d’un ensemble de six bâtiments
aux usages bien identifiés. Ce redécoupage en lanière permet de dégager des espaces extérieurs variés, de proposer des volumétries diverses et ainsi de mettre en résonance cet ilot recomposé aves les différentes échelles qui constituent le quartier.

Des architectures panachées

La multiplicité des architectures proposées participe à inscrire l’université dans ce tissu composite du quartier République. Si l’usage général est unique et voué à l’enseignement, chaque bâtiment à des spécificités programmatiques distinctes et une écriture qui lui est propre. Le mariage équilibré de ces individualités s’inscrit dans l’harmonie générale de l’ensemble.

Une skyline qui pianote

A l’image du tissu faubourien, l’épannelage du projet façonne le paysage de son profil faussement aléatoire. La répartition calculée des hauteurs de bâtiments permet d’obtenir le profil le plus riche possible et de respecter le tissu environnant : plus bas au nord-ouest en cœur de quartier, plus haut et plus urbain au sud et à l’est. Par leur variété de hauteurs, de formes et d’usages, les toitures, toutes végétalisées, parfois accessibles, participent à l’animation du quartier et offre un paysage verdoyant aux fenêtres voisines.

Des places connectées

Le projet met en relation la ville métropolitaine et le quartier faubourien par une succession de places qui ponctuent le parcours d’est en ouest à travers l’ilot. De la place Abbé Pierre au sud-est à la place Suzanne Noël au nord-ouest, deux autres places principales animent l’ilot et communiquent entre elles au travers du Pôle de Vie, articulation majeure du campus. Chacune d’elles est habitée par une folie : la tour à glace et son silo sur la place métropolitaine du campus au sud-est, et le silo à vélos sur la place centrale, multipliant ainsi les éléments remarquables. Ces deux places dialoguent et se complètent, l’une, extravertie, projetée sur la ville, l’autre, introvertie, centrée sur le campus, mais néanmoins accessible de toutes parts depuis les ruelles qui l’irriguent. Complémentaires, la place métropolitaine permet un adressage principal et évident au hall d’entrée du campus et au restaurant universitaire, quand la place centrale permet de redistribuer l’ensemble des entrées des unités programmatiques qui l’entourent: le hall du pôle vie, l’accueil institutionnel du pôle administratif, le porche d’accès au pôle d’enseignement, la rampe d’accès au silo vélo, et plus largement au pôle mise en pratique et son laboratoire RMES ainsi qu’une entrée principale au parking métropolitain. Ce parcours, nous le revendiquons varié : couvert ou découvert, canalisé ou dilaté, minéral ou végétal, séquencé de multiples typologies : porche, place, terrasse, jardins, ruelles, parvis, patio.

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